Comme je l’ai déjà souligné, je regrette que le premier texte d’importance examiné par le Sénat lors de cette session extraordinaire soit celui-là.
Par définition, dans un pays qui connaît une crise financière et sociale, le chômage, des ruptures de vie, il est un peu surprenant que l’on en vienne à parler de nous des jours et des nuits durant, si possible en mal, un peu en bien aussi…
Pour l’opinion publique, il est certain que ce texte ne va pas améliorer le sentiment de décalage, que l’on essaie de réduire, entre l’opinion publique et les parlementaires. Je serais donc d’avis, sur ce projet de loi, d'aller à l’essentiel, sans trop traîner, pour revenir très vite à des sujets ayant plus de sens pour nos concitoyens.
Je n’ai rien à dire sur la demande émise par M. le rapporteur. Du temps glorieux où j’étais chargé des relations avec le Parlement, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, j’ai demandé un certain nombre de fois des secondes délibérations. C’est la règle, c’est la Constitution ; il faut la respecter. Le Gouvernement et le président de la commission ont parfaitement le droit de demander une seconde délibération, et le Sénat s’exprimera.
Sur les amendements de M. Maurey et de ses collègues, on peut tout imaginer dans la vie. On peut se demander si les personnes avec qui vous êtes en relation ne sont pas raëliens, ce qui voudrait dire que vous êtes unis devant Dieu par un lien plus puissant que le lien familial. On peut aussi se demander si vous n’appartenez pas à la même loge…