Tout à fait !
De plus, nos comptes ne les intéressent absolument pas. Plus de 80 % de leurs activités, il faut le savoir, ont un caractère purement spéculatif.
Quand les banques nous expliquent financer l’économie, ce n’est pas vrai ! Dans un bilan bancaire, 10 % à 14 % seulement sont consacrés à des prêts à l’économie ; tout le reste, c’est de la spéculation !
Nous n’allons pas en discuter maintenant, mais l’idée qui était portée dans l’article 12 du projet de loi – la création d’une banque dédiée au financement de l’activité politique – me paraîtrait très bonne. Il faudrait que cette banque soit adossée à un établissement du type de la Caisse des dépôts et consignations pour pouvoir assurer une véritable fonction de financeur, sans dépendre du bon vouloir de ces messieurs les banquiers, qui, effectivement, savent nous trouver lorsqu’ils sont sur le trottoir. Voilà ce qu’il faudrait faire !
Si le Gouvernement essaie de trouver une solution au problème posé à travers cet article 12 qu’il va nous proposer de rétablir, c’est la direction dans laquelle il faudra chercher.