Intervention de Yves Pozzo di Borgo

Réunion du 12 juillet 2017 à 14h30
Rétablissement de la confiance dans l'action publique — Article 9 bis nouveau

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

C’est tout de même fort de café – pardonnez-moi cette expression un peu vulgaire – que les banques que nous renflouons par nos votes puissent vivre et que nous rencontrions autant de difficultés pour ouvrir un simple compte.

J’ai écouté avec attention, et M. Dominati, et M. le président-rapporteur. J’ai plutôt tendance à soutenir la position de ce dernier, mais il y a un problème de délai : au délai de quinze jours, il faut ajouter celui de la procédure de la Banque de France, et on en arrive à un mois.

Je pense aux nouveaux candidats qui se sont présentés aux dernières élections législatives, notamment à ceux d'En Marche qui ont été investis au dernier moment et ont dû ouvrir des comptes. Peut-être avaient-ils des facilités, mais, de fait, les difficultés qu’un jeune candidat peut rencontrer à cet égard sont énormes.

La procédure proposée par M. le rapporteur me semble intelligente, mais trop longue. A contrario, la solution de Philippe Dominati, qui oblige la banque à ouvrir le compte, est simple.

Au-delà, il est inadmissible que nous, parlementaires, ou que toute personne qui s’engage en politique puissions être traités de cette manière. Nous devons faire preuve d’autorité ! Nous sommes la loi, le pouvoir ! On nous traite comme des moins que rien, et nous devrions nous écraser ?… Non !

Pour cette question de délai, et non à cause des explications que vous avez fournies, monsieur le rapporteur, l’amendement de M. Dominati m’apparaît plus intelligent et plus efficace.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion