Deuxièmement, il n’a échappé à personne que les candidats sont de plus en plus jeunes. Or les jeunes n’ont pas toujours les meilleures relations avec les banquiers. S’ils ont ne serait-ce qu’un petit découvert à la banque, il y a peu de chance qu’ils puissent obtenir un compte pour mener une campagne électorale. En fait, ils ne l’obtiendront jamais !
À nouveau, je parle de la vraie vie : ce sont des enseignements que l’on tire du terrain !
Troisièmement – j’anticipe ici l’examen de l’article 10, mais je ne reprendrai pas la parole lorsque nous parviendrons à cet article –, je voudrais aussi signaler un problème majeur : ceux qui ont les moyens de louer une permanence et, donc, ont signé un bail ne trouvent pas d’assureur.
Tous ces tracas influent directement sur fonctionnement de la démocratie. À cet égard, mes chers collègues, permettez-moi d’avoir une pensée toute particulière pour ces jeunes candidates et candidats qui peinent à pousser la porte de la banque, parfois parce qu’ils ont un léger découvert et savent qu’ils n’obtiendront jamais l’ouverture du compte.
Ces trois sujets sont préoccupants.