Intervention de Pierre-Yves Collombat

Réunion du 12 juillet 2017 à 14h30
Rétablissement de la confiance dans l'action publique — Article 12

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat :

Certes, chère collègue, mais, si l’on s’évitait le SAMU, ce serait encore mieux !

Cette banque de la démocratie interviendrait quand il est avéré que le marché ne peut pas y suffire et quand le médiateur n’aboutit à rien. Je préférerais qu’il en aille différemment et que l’on dispose d’une véritable banque servant effectivement à financer la vie politique.

Madame la garde des sceaux, vous avez évoqué différents critères : la solvabilité, le fait de disposer de biens en garantie… Là, on reconnaît bien la mentalité de banquier !

Ce n’est pas véritablement ce qu’il faudrait. Parmi les candidats sérieux, il existe de pauvres gens, qui n’ont pas de patrimoine.

Bien sûr, il faut faire la part des farfelus, de ceux qui n’ont aucune chance d’avoir le moindre remboursement de la part de l’État : on ne peut pas aider n’importe qui. Mais avouez que le Gouvernement pose le problème d’une manière un peu étroite.

Je regrette que le dispositif soit présenté de cette façon : même s’il fallait en passer par une ordonnance, j’aurais volontiers adhéré à votre proposition, mais, si c’est pour faire ça, j’hésite…

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