Nous traitons là, en tant que citoyens et comme législateur, un des défis majeurs de l'humanité. Nier l'intelligence artificielle en se focalisant sur ses dangers serait absurde mais on ne peut pas écarter d'un revers de main les inquiétudes qui sont exprimées, d'autant que l'intelligence artificielle va totalement imprégner notre quotidien et que, dans dix à quinze ans, les machines vont être capables d'évoluer de façon quasi génétique.
Tout ceci me conduit à rappeler trois propositions majeures qui portent d'abord sur la très grande attention à accorder au développement de l'intelligence artificielle à but non lucratif, l' « open IA », ensuite sur le contrôle préventif et enfin sur la création, au niveau international, d'un organisme de régulation et d'éthique rattaché à l'ONU sans lequel nous vivrons sous la menace permanente de délinquants technologiques.