Intervention de Jacques Mézard

Délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation — Réunion du 13 juillet 2017 : 1ère réunion
Audition de M. Jacques Mézard ministre de la cohésion des territoires

Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires :

Je remercie chacun d'entre vous pour vos marques d'amitié. Je n'oublierai jamais d'où je viens, ni ce que je dois au Sénat de la République.

Depuis que je suis ministre, je plaide au plus haut niveau pour davantage de déconcentration, c'est-à-dire pour donner davantage de liberté aux préfets de région et de département qui, parce qu'ils sont directement au contact de la population, des élus, des responsables économiques et associatifs, sont les mieux à même de prendre des décisions. Nous avons parfois moins besoin de textes que de bon sens et de latitude pour en faire usage. Voilà plusieurs mois que je fais passer ce message ; il fait son chemin.

Je comprends que la conférence nationale des territoires ait été réunie très rapidement - un peu trop peut-être. J'ai demandé qu'elle soit déclinée dans chaque département : le préfet réunirait élus et parlementaires - je pense surtout aux sénateurs - pour relayer ce qui se passe à Paris et y faire remonter les besoins du terrain. Nous devons aussi instaurer une communication directe - là aussi dans les deux sens - avec tous les maires de France. Il est bon de dialoguer avec chacun de nos maires et présidents d'exécutifs locaux.

Nous vivons une révolution numérique et nous voyons quotidiennement les progrès de l'intelligence artificielle. J'étais il y a une semaine au OuiShare Fest, à Pantin, où jeunes et moins jeunes exposent leurs innovations. Nous devons suivre ces évolutions, car elles vont révolutionner - parfois dans le mauvais sens du terme, mais souvent dans le bon - nos villes, petites, moyennes et grandes.

Monsieur Pointereau, je crois que nous réussirons à stabiliser les choses. Quant à la visibilité, nous y travaillons. J'emploie l'expression d'« État stratège » depuis que je suis ministre, car c'est ma vision du rôle de l'État.

Je ne garantis pas le succès dans la réforme des ZRR. Je suis convaincu que le système mis en place est mauvais, mais il n'est pas facile à modifier. En tout état de cause, j'ai demandé au service qui a l'a conçu de me proposer des améliorations.

Si la DGF baisse significativement, autant dire qu'il n'y a plus de DGF...

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion