M'étant déjà présentée, je souhaiterais essentiellement insister sur un point souvent négligé : le nécessaire suivi des rapports que nous publions. J'ai, en effet, le sentiment que nous produisons à l'OPECST des rapports qui, en général, sont reconnus pour leur qualité et que l'on cite dans les revues internationales, mais je trouve que nous ne faisons pas assez l'effort de suivre leur mise en oeuvre et l'évolution ultérieure des technologies qu'ils présentent à un moment donné. Je trouve cela dommage, en tout cas pour les deux rapports plus anciens que j'ai co-rapportés. Je continue ainsi à être en contact avec les chercheurs sur le chlordécone et nous avons tenté, avec Jean-Yves Le Déaut, de faire émerger un certain nombre de projets de recherche. Pour le spatial, c'est un petit peu plus aisé, peut-être, mais, par exemple, s'agissant de notre rapport sur les biotechnologies, ma préoccupation serait de ne pas publier des rapports « one shot », dont nous nous désintéressons ensuite, mais que nous essayions de faire des points réguliers pour aller plus loin et que nous constituions, ainsi, une réelle force de proposition.
Lorsque nous examinons le projet de budget de la recherche ou des textes en rapport avec nos sujets de travail, il faudrait que nous puissions déposer des amendements, si c'est nécessaire, pour pouvoir mettre en valeur le travail que nous avons réalisé à l'OPECST et, cela, en liaison entre Assemblée nationale et Sénat puisque c'est la force de l'OPECST que les deux chambres y travaillent ensemble.