Intervention de Jean-Paul Lecoq

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 13 juillet 2017 à 11h00
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Jean-Paul Lecoq, député :

Député de la huitième circonscription de Seine-Maritime, je suis titulaire de deux diplômes : le certificat d'études primaires et le CAP d'électricien du bâtiment. J'ai exercé le métier d'électricien en dépannant des photocopieurs, des caisses enregistreuses de magasins, des calculatrices et les dernières machines à écrire évoluées avant la généralisation de l'informatique. Je me suis formé ensuite aux métiers de l'animation culturelle et de l'animation socio-culturelle, en travaillant dans les quartiers du Havre, ce qui explique la profession de fonctionnaire de catégorie B mentionnée en ce qui me concerne sur le site de l'Assemblée nationale. Je préférerais cependant être considéré comme ouvrier-électricien, métier que je considère mien. J'ai été maire de Gonfreville-l'Orcher pendant vingt-deux ans. Lorsque j'étais adjoint au maire et à la culture, j'ai créé, bien avant que n'existe la Journée nationale des sciences, un salon des sciences et des techniques, espace éducatif qui permet de vulgariser les sciences. Le salon dure une quinzaine de jour. Il est très réputé. Même si j'ai refusé de déplacer les dates auxquelles il se tient pour les faire coïncider avec celles de la Journée nationale de la recherche, il montre son utilité, année après année. C'est une de mes fiertés. Je vous invite à y venir pour voir le comportement des jeunes qui le découvrent.

En tant que maire d'une commune qui doit détenir le record de France des périmètres dits Seveso, je suis très intéressé par tout ce qui a trait à la chimie, à la pétrochimie. J'ai été maire-expert au sein du Conseil supérieur de prévention des risques technologiques et nucléaires du ministère chargé de l'environnement. Depuis que j'ai passé mon CAP d'électricien, je m'intéresse beaucoup à la fusion thermonucléaire, un professeur ayant alors suscité mon intérêt pour ce sujet. Je dois en revanche être l'un des rares communistes à demander que la fission nucléaire ne soit plus utilisée dans notre pays. Je m'intéresse également aux OGM, à la fois sous leurs aspects positifs, au service des hommes, et pour les risques de dégradation de l'environnement qu'ils peuvent emporter. Cette ambivalence fait que le sujet m'intéresse beaucoup. De même le spatial, les nouveaux matériaux, les matériaux composites et leur efficacité, dans la perspective du recyclage et du respect de la planète.

Je suis membre de la commission des Affaires étrangères. À ce titre, je souligne qu'il n'est pas rare que je doive être présent dans l'hémicycle le jeudi matin pour les débats relatifs aux traités internationaux, notamment aux traités scientifiques. Un choix du jour habituel de réunion de l'Office compatible avec cette contrainte serait donc bienvenu.

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