Vous avez dit d'emblée, monsieur le ministre, vouloir transformer notre modèle économique. Et si vous commenciez par la simplification, au bénéfice de l'économie, des collectivités territoriales, de l'ensemble des citoyens ? Lorsque nous rencontrons les entreprises sur le terrain, c'est la préoccupation qui domine. Au poids du fardeau administratif et normatif s'ajoutent l'instabilité des règles, les tracasseries administratives, les contrôles, qui freinent leur développement. Le Conseil de la simplification pour les entreprises, qui a, trois ans durant, dépensé beaucoup d'énergie, a pris un certain nombre de mesures utiles, mais ses membres estiment qu'ils ont manqué d'un accompagnement de l'administration lorsqu'ils avançaient des propositions audacieuses. Ce Conseil va-t-il être reconduit ? Modifié ? Pensez-vous mettre en place une vraie politique de la simplification dont pourraient se saisir les ministères dans leur ensemble ? Ce serait un grand service à rendre aux entreprises, au bénéfice de la croissance et de l'emploi.