Le chiffre d'affaires que nous retirons de la diffusion des films n'a rien à voir avec l'investissement initial consenti. Ce n'était pas le cas dans les années quatre-vingt-dix. Cela s'explique par le fait que nous avons vu se multiplier les fenêtres d'exploitation supplémentaires. Or tout ce qui vient multiplier la consommation du téléspectateur avant le passage au clair viendra dégrader notre modèle économique. La question est de savoir comment pérenniser le financement du cinéma par le clair quand le déficit de ce dernier s'aggrave.