Ici, nous avons reçu souvent, les uns et les autres, le sacrement du suffrage universel. Ici, et c’est mon cas, nous avons appris le droit constitutionnel et, plus encore, le respect, la considération du parcours politique de chacun.
Cela ne vous surprendra pas, mes chers collègues – tout du moins pas le président du Sénat §–, j’ai décidé de rester à Marseille, où je siège au conseil municipal depuis cinquante ans.
Mes chers collègues, j’ai pour vous tous un immense respect, et beaucoup d’amitié. Je ne résiste pas, en cette occasion, à la tentation de vous le dire : vous êtes des élus exemplaires de la République.
Vive le Sénat et vive la République !