Je suis heureux de constater les changements dans les discours envers la politique de cohésion. Nous en étions, il y a encore quelques années, à nous interroger sur sa pérennité. De fait, sur les grands dossiers, les fonds structurels sont devenus indispensables : sans eux, les projets ne se font pas - mais il faut aussi mettre l'argent complémentaire et l'État fait parfois briller l'argent européen comme si c'était le sien, au point de croire pouvoir se dispenser d'ouvrir des crédits... au motif qu'il aurait obtenu ce que les collectivités peuvent, en fait, obtenir par elles-mêmes.
Faudrait-il parler d'une seule voix à Bruxelles ? Bien sûr, mais c'est loin d'être possible car jamais on n'empêchera les régions de s'exprimer directement, c'est la règle du jeu. Qui plus est, je m'interroge sur la coordination de nos travaux avec ceux de la commission des finances. Nous devons avoir en perspective la programmation 2020-2026, où le débat aura effectivement lieu avec la PAC.