Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur Gilbert Roger, l’attribution des jeux Olympiques à Paris en 2024 est un rêve. Depuis hier, ce rêve est à portée de main. Le 13 septembre, il devrait se réaliser. Cent ans après les jeux Olympiques de 1924, des jeux Olympiques de 2024 à Paris seraient l’incarnation de la France qui rayonne !
Je remercie tous ceux qui se sont investis et qui ont porté cette candidature. Merci à Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron et Anne Hidalgo. Merci à cette France unie qui défend les valeurs du sport, les valeurs humaines, à cette France qui se rassemble derrière notre candidature et la soutient d’une seule voix.
Pour Paris et le Grand Paris, qui concentreront une part importante des sites et des villages, mais aussi pour la France entière – car les épreuves se dérouleront dans tout le pays et un programme national d’animation sera mis en œuvre sur l’ensemble du territoire d’ici à 2024 –, ces jeux nous offriront une opportunité, en faisant du sport un vecteur de nos politiques sportives publiques dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la jeunesse, de la culture et de la lutte contre les discriminations.
Ce projet fédérateur mis au service de la France et des Français créera 250 000 emplois et 4 500 logements, et ses retombées économiques sont estimées à plus de 11 milliards d’euros. Il sera pour les territoires du nord de Paris un accélérateur de développement exceptionnel, ainsi qu’un facteur d’évolution.
Les jeux Olympiques de 2024 seront la vitrine de l’excellence sportive française et offriront de nouveaux équipements nécessaires à la population, ainsi qu’il a été prévu en concertation avec les élus locaux. Par exemple, monsieur le sénateur, un centre nautique verra le jour en Seine-Saint-Denis, où, en effet, 50 % des enfants de moins de onze ans ne savent pas nager.
Le 13 septembre prochain, de nouvelles responsabilités et de nouveaux défis seront devant nous. Les acteurs sportifs seront au cœur des performances attendues. C’est pourquoi, messieurs les sénateurs, je compte sur votre soutien !