J'allais y venir ! Ce ne sont pas du tout les mêmes produits : il est normal que les règles soient beaucoup plus strictes sur les cosmétiques que sur les médicaments, qui - ne l'oublions pas ! - sauvent des vies.
Je ne suis pas là pour dire : circulez, il n'y a rien à voir ! Je ne suis pas d'accord avec une telle attitude. Il existe effectivement des effets secondaires, il faut les rechercher, être attentif et augmenter la vigilance, mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas prendre de mesures spécifiques, parce que nous n'avons pas les éléments scientifiques pour cela.
Autre sujet sur lequel Mme Cohen m'a interrogé, le mediator : la procédure suit son cours et une ordonnance de renvoi devrait prochainement être prise.
L'affaire de l'uvesterol concerne la pipette, pas le produit lui-même. Le risque que cet enfant soit mort de cela est extrêmement faible, il a dû se passer autre chose. Pour autant, une mesure de suspension du produit sous cette forme a été prise très rapidement et d'autres systèmes ont été proposés. Cela pose encore une fois la question du rapport entre le bénéfice et le risque : les pratiques hygiénistes françaises - par exemple, donner de la vitamine D à tout le monde - ne se sont pas en vigueur partout...