En effet ! Veuillez m'en excuser, ce sont mes débuts de sénatrice...
Toutes les communes ont eu l'obligation de mettre en place la semaine de quatre jours et demi, les activités périscolaires devant intervenir durant une heure ou une heure trente dans la journée. L'évaluation de l'éducation nationale me semble essentielle, car l'objectif d'équité et d'égal accès de tous à la culture et au sport n'a pas été atteint, y compris dans les grandes villes.
Si l'on détricote ce qui avait été imposé aux communes, doit-on en conclure que cet objectif n'en est plus un ?
Dans certaines grandes villes, les rythmes scolaires seront différents d'une école à l'autre, pour des raisons parfois légitimes avancées par les équipes pédagogiques et les enseignants. En zone d'éducation prioritaire, par exemple, la semaine de cinq jours permet aux enfants, qui n'ont pas d'activités, d'avoir un enseignement le mercredi matin. Ne serait-ce pas à l'éducation nationale de trancher cette question plutôt que de la laisser aux maires et aux conseils d'école ? Il n'est pas de la responsabilité des maires de juger de l'efficacité de la pédagogie à fournir.