Sur un programme de 250 logements.
Une fois réglée cette cession, nous avons pu engager celle de l'immeuble qui se trouve le long du boulevard Saint-Germain et de la place Jacques-Bainville. Un appel d'offre va être ouvert, avec les services des Domaines et la direction de l'immobilier de l'Etat. Le ministère conserve le bâtiment des jardins, l'hôtel de Brienne et l'hôtel de Bourbon-Busset.
Concernant le devenir du Val-de-Grâce, des discussions sont en cours sous l'autorité du préfet de région. Nous gardons le bâtiment ancien, la chapelle, le musée, le cloître. Nous aimerions garder le jardin mais la Ville souhaite en faire un jardin public ; nous verrons. De l'autre côté, l'hôpital, qui a fermé il y a un an, devrait être cédé. C'est un bâtiment qui vaut plus de 100 millions d'euros. Un certain nombre de services publics ont émis le souhait de le récupérer. La condition est pour nous que le compte d'affectation spéciale soit bien alimenté du prix que retiendra la direction de l'immobilier de l'Etat. Les discussions sont en cours ; je pense qu'elles aboutiront assez rapidement.
Il est vrai que nous hébergeons des militaires de l'opération Sentinelle à l'îlot Saint-Germain, où nous avons fait des travaux d'aménagement importants - ce qui, sans polémique, doit conduire à minimiser largement les critiques qui ont été faites sur l'hébergement des militaires, notamment en région parisienne. Car nous avons également engagé des travaux au Val-de-Grâce, et au Fort de l'Est, pour y construire des casernements flambant neuf.
Les repreneurs de l'îlot Saint-Germain ne vont pas l'utiliser immédiatement. Il y aura une ou deux années de battement, ce qui nous permet de négocier la capacité de rester le temps d'obtenir la livraison, au Fort de l'Est et au Fort de Nogent, de nouveaux casernements pour les militaires de Sentinelle.
Pour répondre, plus généralement, aux besoins d'hébergement en Ile-de-France, nous avons lancé un plan de construction de 400 places d'hébergement à Saint-Germain-en-Laye, Satory, Vincennes et Maisons-Laffitte, y compris pour accompagner les célibataires géographiques, en augmentation à Paris.
Vous m'interrogez, monsieur le sénateur Roger, sur Louvois. Les coûts de maintenance du logiciel représentent de 16 à 18 millions d'euros par an - je vous le confirmerai par écrit - auxquels s'ajoutent des dépenses de personnel, notamment à Nancy, Toulon et Rambouillet, pour répondre aux demandes des personnels concernés. Un autre type de soutien a également été mis en place, pour accompagner les personnels sur la question de leur imposition. Pour que l'indu ne soit pas imposable, nous avons engagé des démarches avec Bercy. La direction générale des finances publiques a donné des instructions aux services locaux pour éviter de telles situations, et des structures d'accueil ont été mises en place, tant au niveau local que central, pour accompagner les personnels concernés.
Il est vrai que l'armée rencontre des difficultés de fidélisation. Cette année, nous ne pourrons pas remplir complétement le schéma d'emplois : environ 120 équivalents temps plein travaillé ne seront pas pourvus. Ces problèmes concernent des métiers difficiles. Cette situation a conduit l'armée de terre à proposer plus de contrats d'une durée de deux ans renouvelable, contre cinq ans auparavant, afin de pouvoir recruter.
Nous devons également revoir nos systèmes de primes et d'indemnités afin de nous assurer qu'ils contribuent à la fidélisation.