Monsieur le secrétaire général, vous indiquez que le budget de la défense sera en hausse de 1,8 milliard d'euros, ce qui le portera à 34 milliards d'euros pour l'année 2018. Mes deux questions nous conduiront peut-être à nuancer vos propos.
Un certain nombre de budgets annuels ne sont pas apurés d'une année sur l'autre et donnent lieu à des reports de charges. On parle aujourd'hui d'un volume financier représentant près de 10 % du budget de la défense. Pouvez-vous nous apporter des précisions à cet égard ?
En matière d'opérations extérieures, la France joue aujourd'hui un rôle remarquable et exceptionnel. Son niveau d'engagement actuel est supérieur de 30 % aux contrats opérationnels prévus dans la loi de programmation militaire. L'utilisation intensive de nos forces armées fragilise leur capital opérationnel et humain. Nos forces ne risquent-elles pas d'avoir des difficultés à se régénérer ?