Comme chacun d’entre nous le sait, cela concerne les familles ayant au moins deux enfants à charge de moins de vingt ans.
Déjà modulées en fonction des revenus lors du quinquennat précédent, les allocations permettent aux familles de bénéficier d’une aide financière mensuelle plus ou moins importante. Or les ménages les plus aisés pourraient bien se voir privés définitivement de ce droit – c’est en tout cas une proposition qui a récemment refait son entrée dans le débat public. Ce qui est gênant, c’est de revenir sur le principe même de l’universalité de ces allocations. Notre politique familiale est l’un des piliers de notre modèle social qui vient en soutien à toutes les familles ayant deux enfants.
Évitons donc les caricatures grossières en opposant les foyers aisés aux plus modestes. La modulation a déjà marqué une évolution plus que symbolique en prenant en compte le niveau de ressources des familles, lors du quinquennat précédent. Je souhaite donc connaître, madame la ministre, les intentions du Gouvernement concernant ce sujet, qui touche un grand nombre de familles de notre pays.