Monsieur le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, le rapprochement de Siemens et d’Alstom pour constituer un Airbus du ferroviaire afin de faire face notamment à la concurrence asiatique interroge. Je dois dire que vos réponses de tout à l’heure n’ont pas dissipé ces interrogations.
Il y a eu la vente de la branche énergie d’Alstom. Cela n’a pas été un succès – c’est un euphémisme ! Cela tourne au désastre ! Ma question est donc simple et directe : pourquoi refusez-vous d’acheter les actions Bouygues avant le 17 octobre pour que nous ayons un droit de regard sur ce projet de fusion ? Si nous n’avons pas ce droit de regard, inévitablement – Siemens a la majorité absolue et l’on connaît aussi la volonté de l’Allemagne de faire en sorte que son industrie soit la plus forte –, nous aurons de graves problèmes. Nous l’avons fait pour PSA. À l’époque, Pierre Moscovici avait proposé une entrée dans le capital de PSA. Les résultats sont là !
Arrêtons de brader les joyaux industriels et faisons en sorte de prendre ces actions pour avoir un droit de regard sur cette fusion !