Si vous étiez membre de la commission des affaires européennes, vous le sauriez, mon cher ami !
De même, être parlementaire national, avec toutes les prérogatives de contrôle et de transposition des directives européennes dont nous disposons, supposerait qu’une part significative d’entre nous accepte d’être détachée pour une durée d’au moins trois mois au cours de leur mandat, soit dans un autre parlement national de l’Union, soit au sein du Parlement européen.
De cette appréhension très concrète d’une autre culture politique de l’Union, notre représentation nationale gagnerait, je le crois, en agilité européenne et donc en influence réelle sur la manière dont l’Europe, notre Europe, se construit.
En conclusion, ce n’est donc pas, mes chers collègues, à un « enlèvement d’Europe », comme cela a été écrit, mais bien à un « élèvement » de la France par l’Europe et pour l’Europe auquel le Président Macron nous convie.
Nous aurions tort, je crois, de ne pas relever le défi qui nous est lancé !