De nombreux élus locaux se trouvent confrontés à des citoyens, qui, s’inspirant de la non-application du droit sur la zone de Notre-Dame-des-Landes, s’affranchissent eux aussi de la réglementation, notamment en matière d’urbanisme.
Comment comptez-vous rétablir l’état de droit, alors même que les élus locaux font face à un phénomène contagieux de désobéissance civile en raison de l’inertie de l’État ?
Par ailleurs, les médiateurs dits « indépendants » n’ont pas trouvé le temps d’auditionner les collectivités membres du syndicat mixte de l’aéroport. L’unique contact établi consistant en un bref appel téléphonique au maire de Saint-Nazaire, à 15 heures, pour un rendez-vous à 17 heures à Nantes.
Expliquez-nous, monsieur le Premier ministre, comment ont été choisis ces médiateurs dits « indépendants ». Dans le même temps, pouvez-vous nous faire part du résultat des études complémentaires et nous expliquer comment ont été sélectionnés et mandatés les cabinets d’études ?
Le devoir de vérité et de clarté s’impose pour répondre à une population, et à ses élus, qui se sentent floués et abusés après un référendum dont le résultat, en faveur de la réalisation de cet aéroport, est pourtant incontestable.