Intervention de Guy-Dominique Kennel

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 18 octobre 2017 à 10h30
Rentrée universitaire — Audition de M. Gilles Roussel président de la conférence des présidents d'université cpu

Photo de Guy-Dominique KennelGuy-Dominique Kennel :

Je suis heureux de voir que l'ensemble des collègues parlent d'orientation. J'ai l'impression que très souvent on confond orientation et affectation. De nombreuses personnes pensent que, lorsque l'affectation est faite, l'orientation est également assurée. C'est d'ailleurs, selon moi, l'une des sources d'alimentation de Pôle Emploi. L'échec en année de licence est un scandale. Lorsque l'on sait que seulement 2 % des bacheliers professionnels réussissent leurs années de licence, lorsque l'on a plus de 60 % d'échecs en première année de licence, on ne peut pas s'estimer heureux. M. le Président, que pensez-vous de la mise en place d'une orientation qui se ferait de la sixième à la terminale, en remplacement d'une affectation aujourd'hui trop brutale ? Parallèlement, en ce qui concerne les prérequis, nous en avons proposé un certain nombre. Il faudrait donner aux étudiants le taux de réussite et le taux d'insertion dans chaque filière. Les universités peuvent-elles le faire ?

Ma deuxième question porte sur la remise en cause du baccalauréat comme premier grade universitaire.

Enfin, le patrimoine immobilier des universités doit-il devenir une compétence régionale ? Je me réfère à mon expérience : en tant que président d'un conseil général j'ai investi plus de 100 millions d'euros dans le campus universitaire de Strasbourg, sur un plan bâti en commun entre la région, le département, l'État et l'université. Êtes-vous favorable à cette régionalisation ?

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