Tout d'abord je vous remercie pour vos questions qui montrent l'intérêt que vous portez à l'université et qui sont à la hauteur des enjeux de l'enseignement supérieur. Bien évidemment, la question de base est celle des moyens mis à disposition de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous considérons à ce stade qu'ils sont insuffisants et qu'il faut les augmenter. Mais, même en les augmentant, un certain nombre de questions qui ont été posées demeurent légitimes. Je vais ainsi plutôt m'intéresser à ces dernières, qui ne sont pas nécessairement rattachées aux problématiques budgétaires.
La CPU est favorable à ce que l'orientation débute le plus en amont possible, notamment au lycée. Pour autant, le personnel doit être formé à cette orientation et doit être capable de renforcer l'orientation des jeunes. Il faut faire en sorte que les universités aient plus de liens avec les lycées - ce que l'on appelle le continuum BAC-3 / BAC+3 - et qu'ainsi les lycéens connaissent mieux l'université. Souvent, l'orientation se fait avec un défaut de connaissances du système d'enseignement supérieur et de recherche français. A titre d'exemple, le système APB oblige qu'un voeu au moins porte sur une formation « pastille verte ». On s'est aperçu que grâce à ces « pastilles vertes », un certain nombre d'étudiants avaient découvert des formations qui leur correspondaient. Certaines sont même devenues des pastilles rouges écarlates du fait de l'intérêt qui leur était finalement porté par les étudiants. L'université doit renforcer ses liens avec les lycées pour améliorer la connaissance des formations disponibles.
La question de la paupérisation de l'université rejoint celle des moyens. Aujourd'hui, l'université est à la limite de ses capacités d'accueil. Les universités font au mieux au vu des conditions. Tous les enseignants chercheurs font du mieux qu'ils peuvent, mais les groupes sont très disparates, on supprime des options pour pouvoir accueillir les étudiants. La qualité de l'accueil dans nos universités n'est pas satisfaisante.
Certains établissements ont fait le choix de la dévolution du patrimoine principalement les premières années, lorsqu'il était très valorisable. J'ai l'exemple de l'université de Poitiers qui possédait beaucoup de bâtiments en centre-ville, qui a pu les valoriser et les revendre. Ce n'est pas le cas de toutes les universités. Aujourd'hui, la dévolution se fait sans remise à niveau du patrimoine universitaire. Les universités sont tentées de prendre cette responsabilité, car les coûts leur incombent, avec un patrimoine souvent dégradé. En revanche, les universités sont toutes conscientes de l'importance de la question immobilière. Que ce soit en termes d'économies d'énergie mais également d'adaptation des locaux aux nouvelles pratiques pédagogiques. Si on veut faire évoluer la réussite des étudiants, on ne peut pas se contenter d'avoir des amphithéâtres de plus en plus grands, de multiplier les lieux. Il faut peut-être trouver de nouvelles modalités pédagogiques qui doivent pouvoir s'implémenter dans le patrimoine. Les universités souhaiteraient pouvoir être plus impliquées, avoir une plus grande maîtrise de leur patrimoine. Là encore, cela demande un investissement, mais qui permettra un retour sur ces derniers grâce aux économies d'énergie.
En matière d'insertion professionnelle, l'université a énormément changé, depuis la loi de 2007 et l'introduction des bureaux d'aide à l'insertion professionnelle (BAIP). Beaucoup de nos formations se sont orientées vers de la formation à vocation professionnelle. Les résultats d'insertion professionnelle de nos formations, que ce soit en licence professionnelle ou en master sont, en général, très bons. Il y a une réelle évolution, même si on peut aller plus loin. Aujourd'hui, cette question est au coeur des réflexions des différentes universités.
En revanche, des progrès importants peuvent encore être réalisés sur le recours aux fonds de la formation professionnelle. Même si certaines utilisent déjà ce système, les universités auraient intérêt à davantage s'impliquer et utiliser plus fortement les fonds de la formation professionnelle, que ce soit ceux de l'apprentissage ou ceux de la formation continue. Pour autant, on ne peut pas substituer ces moyens à d'autres financements. La formation professionnelle se différencie de la formation initiale et de l'accueil des étudiants en première année de licence. On ne peut pas dire que la formation continue et les marges budgétaires dégagées dans ce domaine vont permettre de mieux accueillir et de faire réussir des étudiants en première année de licence. Ceux-ci, de notre point de vue, relèvent des missions de l'État et donc doivent procéder d'un financement public.
L'échec des étudiants issus des bacs technologiques et professionnels est également au coeur de nos réflexions. Nos universités font ce constat. Doit-on considérer que c'est satisfaisant, et que tout ce qui a été mis en place convient ? Au contraire, comment faire pour aller plus loin ? La CPU propose, dans le cadre de la concertation, que la licence générale ne soit pas le seul vecteur d'accès à l'enseignement supérieur. Cette licence, qui est une licence en trois ans permettant normalement la poursuite d'études, ne doit pas être choisie par défaut, lorsque l'on n'a pas réussi à aller autre part car cela dévalorise cette formation. En outre, on envoie des jeunes à l'échec. Nous préconisons de pouvoir mettre un mode de sélection par une forme de prérequis. Mais ce ne serait pas une sélection « sèche ». On la souhaite prescriptive, mais en parallèle, nous proposons une formation à chaque jeune souhaitant aller dans l'enseignement supérieur. Nous souhaitons des formations plus professionnalisantes - on sait déjà faire des licences professionnelles - ainsi qu'une remise à niveau.
Nous faisons également le constat que si dans certaines universités, le taux de jeunes boursiers en première année atteint les 40 % celui-ci n'est plus que de 10 à 12 % en master. La sélection sociale se produit quoi qu'il arrive. Il faut ainsi être capable d'accompagner les jeunes, de façon individuelle afin d'être en mesure de les faire réussir. Nous souhaitons mettre en place dans les universités des points d'entrée qui permettent de remettre l'élève à niveau pour poursuivre ensuite, soit en licence générale, soit dans d'autres types de filières. Des expérimentations en cours semblent porter leurs fruits. Nous proposons également que les universités s'engagent en matière de diversité sociale.
Cela rejoint d'autres questions, notamment celles de la sectorisation. Les universités doivent également être au service de leurs territoires. Elles ont un rôle social d'accueil des étudiants du territoire. En effet, beaucoup souhaitent étudier dans les universités de proximité. Il faut donc leur garantir cette possibilité d'accès, tout en permettant une certaine fluidité pour ne pas qu'un jeune soit d'emblée exclu d'une autre université. Nous sommes favorables à la mise en place d'objectifs pour les universités, en matière d'accueil et de réussite de jeunes issus des catégories socio-professionnelles les plus défavorisées, ainsi que des étudiants venant du territoire, comme nous l'avons proposé pendant la concertation. Le maillage territorial est une difficulté. La ministre évoquait la question de l'éloignement. On voit bien dans APB, que parfois les choix sont liés à la proximité territoriale. Si certains jeunes font un choix de filière unique dans toute la France parce que souhaitant absolument suivre cette formation, d'autres n'ont qu'une logique de proximité géographique. On a, là encore, un dilemme : comment les universités peuvent-elles se projeter dans des endroits plus ruraux, comment assurer le lien formation-recherche dans une petite implantation de l'université, comment assurer les locaux ? Avoir un grand bâtiment unique où tous les étudiants sont accueillis est bien moins cher que d'avoir plusieurs petits bâtiments que l'on doit entretenir et assurer. Toutes ces questions sont à étudier.
Pour ce qui est de la réforme du baccalauréat, aujourd'hui, on ne peut pas considérer qu'il s'agisse du premier grade de l'enseignement supérieur. En revanche, nous réfléchissons, dans le cadre de la réforme, à mieux impliquer les universités et à faire en sorte que les conseils de classe des lycées donnent plus d'informations pouvant servir par la suite. Des critères autour de l'acquisition de grands domaines disciplinaires pourraient permettre de décider par rapport aux prérequis. Mais on pourrait aussi disposer d'informations plus générales portant, par exemple, sur l'autonomie de l'élève. Ces critères aideraient à décider si l'étudiant a toutes les chances de réussir à l'université ou s'il est souhaitable de lui proposer un accompagnement plus particulier.
En ce qui concerne le numérique, il ne faut pas croire que cela va tout changer. On a beaucoup parlé de MOOCs. Toutefois, les personnes qui les consultent sont souvent déjà très bien formées ; d'autres ne suivent pas l'intégralité de la formation proposée. Il est assez difficile de remplacer les cours de première année par des MOOCs. Le numérique peut être un accompagnement, une transformation des modalités avec lesquelles on accompagne les jeunes, mais il ne faut pas le voir comme une capacité à diminuer les coûts. On aura toujours besoin d'un face à face avec le jeune. On peut renouveler l'exercice, avec un travail en petit groupe en travaux dirigés (TD), mais l'amphithéâtre de médecine ou de STAPS ne pourra jamais être remplacé par un MOOC.
La formation des enseignants et enseignants chercheurs est obligatoire et sera mise en place dans les universités. La CPU était plutôt pour un droit à la formation sur l'ensemble de la carrière. Ce n'est pas nécessairement lorsque l'on entre dans le métier que l'on a toute la conscience des problèmes que l'on pourra rencontrer. Aujourd'hui des enseignants se retrouvent face à des populations d'étudiants qui ont beaucoup évolué depuis le moment où ils ont commencé leur carrière.
J'ai également été interrogé sur les résultats de la concertation. Je n'ai pour l'instant aucune information. Je ne sais pas ce qui va être annoncé demain.
La formation tout au long de la vie et les cours du soir constituent un combat quotidien : nous devons transformer nos universités. Des avancées existent, mais cela prend du temps, les pratiques et les moyens à notre disposition n'étant pas toujours suffisants. Nous sommes conscients de la nécessité d'aller dans ce sens.
Bien sûr, le guide de la laïcité à l'université a eu beaucoup d'impact. Mais il est vrai que nous rencontrons des difficultés à le mettre en oeuvre quotidiennement. Souvent, certaines décisions sont prises par d'autres personnes que le président de l'université. La CPU travaille sur une plus large diffusion.
J'ai été interrogé sur la situation actuelle de jeunes non affectés par la procédure APB. Avant les vacances, la difficulté était d'arriver à trouver une place à ces jeunes à partir de leurs choix initiaux. Les problèmes rencontrés ont été dus à l'augmentation des effectifs, mais aussi à la possibilité offerte aux étudiants déjà inscrits en première année de se réorienter. Il nous semble que c'est une bonne chose de constater une augmentation du nombre de jeunes souhaitant aller à l'université, même si cela rend les choses plus compliquées. Il faut rappeler que le nombre d'étudiants supplémentaires cette année est comparable à l'année précédente.
En ce qui concerne les réorientations, la CPU est plutôt favorable à ce qu'elles soient faites via APB, que soit permis à tout étudiant ayant fait une erreur d'orientation de pouvoir postuler au même niveau que les autres, plutôt que de revenir à un mode où il n'a pas accès à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur. Au final, on s'aperçoit que les jeunes non affectés aujourd'hui sont très majoritairement des détenteurs de bacs professionnels ou technologiques. Bien souvent, l'université n'est pas l'endroit où ils souhaitaient s'inscrire. Ce qui manque aujourd'hui, ce sont des formations pour ces jeunes. La question qui se pose est celle de la mise en place de formations qui répondent à leurs compétences et qui conduisent aux métiers qu'ils souhaitent exercer.
S'agissant d'APB, je ne pense pas qu'il soit utile de jeter l'outil globalement. Celui-ci a permis de remplacer les longues files d'attente pour les inscriptions. Auparavant, nombre d'étudiants ne pouvaient s'inscrire. Ce qui pose problème aujourd'hui c'est le tirage aléatoire et l'illisibilité du système pour les étudiants et leurs parents. Nous sommes actuellement dans l'incapacité d'expliquer à un étudiant la raison pour laquelle il n'a pas été pris dans la filière qu'il avait demandée.
La fusion entre l'UPEC et l'UPEM n'a connu aucune avancée pour l'instant mais nous continuons à travailler ensemble.
Les taux de réussite et d'insertion des licences professionnelles sont très bons. Nous préconisons de pouvoir prendre des jeunes dès la première année. Toutefois, cela demande des moyens supplémentaires mais on peut peut-être s'appuyer sur l'apprentissage.
L'opposition entre affectation et orientation est l'un des problèmes que l'on rencontre très fréquemment. Les jeunes ne s'intéressent à la question de leur poursuite d'études que lorsqu'ils sont devant le mur de l'affectation d'APB. Il apparaît qu'APB est un outil d'orientation. Or ce n'est qu'un outil d'affectation.
En général, les universités sont prêtes à diffuser leur taux d'insertion et de réussite. Certaines d'entre elles le font depuis longtemps. Toutefois, ceci est parfois difficile pour certaines licences dont le nombre d'étudiants est très faible, présentant des variations potentiellement très importantes d'une année sur l'autre.
Concernant le patrimoine universitaire, nous comptons beaucoup sur les régions. Dans mon université, s'il n'y avait pas eu la région, le bâtiment n'existerait pas. Toutefois, la CPU n'ayant pas mené à ce stade de débat sur une dévolution de ce patrimoine aux régions, je ne me permettrai pas de me prononcer sur ce sujet aujourd'hui.
Le Brexit est un réel enjeu. Nous avons beaucoup d'appels des universités britanniques nous interrogeant sur les futurs échanges ainsi que sur la capacité à accueillir de part et d'autre des étudiants et des enseignants chercheurs. Il existe une vraie inquiétude. L'impact concerne non seulement la relation avec le Royaume-Uni, mais aussi avec d'autres pays, notamment au niveau européen, l'axe franco-allemand universitaire étant renforcé. La France a repris une position de leader au niveau de l'accueil dans l'enseignement supérieur et la recherche.
- Présidence de M. Jean-Pierre Leleux, vice-président -
J'ai également été interrogé sur les universités d'outre-mer. Au niveau de la CPU, j'ai rencontré spécifiquement le groupe des universités ultramarines pour travailler avec elles. Les problématiques sont extrêmement différentes de celles que l'on peut avoir en métropole. Je n'ai pas tous les chiffres en tête, mais je sais qu'à La Réunion, en première année de licence, plus de 50 % de bacs professionnels entrent à l'université. Nous préconisons des solutions adaptées à chacun des territoires. On souhaite pouvoir expérimenter sur les territoires, non pas pour déréguler, mais pour pouvoir s'adapter à ce qui se passe. Pour nous, il est également important d'évaluer les dispositifs mis en place, avant, éventuellement, de les mettre en oeuvre sur d'autres territoires. Inversement, il faut pouvoir mettre fin à des expérimentations si elles ne sont pas concluantes. L'évaluation scientifique de l'expérimentation doit permettre, si cette dernière ne correspond pas aux attentes de la Nation, de revenir en arrière pour faire ensuite d'autres propositions.
S'agissant du droit d'accès à la première année de Master, 2 000 à 3 000 étudiants ont fait appel au recteur dans le cadre du droit à la poursuite d'études. C'est un chiffre faible comparé à la masse des étudiants en master, même s'il faut traiter des cas individuels. La loi a peut-être un défaut. Aujourd'hui, lorsque le recteur vient nous voir, il donne aux universités le nom de la personne et la licence qu'elle a obtenue ainsi que les choix de master qu'elle veut dans l'université. Mais il est très difficile de proposer un choix à ce jeune, car nous n'avons pas accès à son dossier universitaire. La procédure doit être améliorée. Dans tous les cas, il est encore un peu tôt pour tirer un bilan de cette loi. Plus encore, les étudiants concernés dès cette année se sont vus appliquer une réforme à laquelle ils n'étaient pas préparés. La question de l'orientation se pose également au niveau du master.
En matière de prérequis, il faudra sans doute fixer un cadre national, mais avec des adaptations possibles localement. On a parlé tout à l'heure de l'outre-mer ; il faudra nécessairement des solutions pour prendre en compte les spécificités locales.
La revalorisation des métiers de l'enseignement supérieur est liée aux moyens de l'université. Bien évidemment, nous souhaiterions être plus attractifs, mais cela ne dépend pas de la CPU.
La mise en place de missions de service civique pour accompagner des étudiants en situation de handicap à l'université est encore au stade des annonces. La convention n'est toujours pas signée et il sera compliqué de la mettre en oeuvre cette année. En revanche, les universités essaient d'avancer sur ce point. Cela rejoint la question de la santé étudiante. Aujourd'hui, les universités n'ont pas les moyens d'accompagner la santé étudiante. Pourtant, que ce soit en matière de handicap ou de prévention des risques, les besoins se font sentir. J'en profite pour vous dire que dernièrement l'État nous a transféré la charge de la visite médicale des étudiants étrangers. Celle-ci incombait aux services des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur, avant l'arrivée en France des étudiants concernés. Désormais, c'est aux universités de la réaliser mais elles ne disposent pas des moyens nécessaires. Il n'y a aucun moyen d'assurer qu'il n'y aura pas de risques sanitaires, de contagions avec des maladies telle que la tuberculose.
Les universités sont conscientes de la question de l'emploi des étudiants. Elles ont signé des chartes avec des employeurs afin de faire en sorte que le temps de travail soit compatible avec le temps d'études. Ainsi les chartes prévoient que si le jeune a besoin, pour une raison quelconque, d'une modification ou d'une diminution des horaires, l'employeur s'engage à la rendre possible.
Enfin, en ce qui concerne les prépas privées, il faut s'engager à permettre d'autres voies d'accès aux formations, notamment en médecine. Des expérimentations sont menées dans certaines universités, notamment via la procédure Alter-PACES, qui permet de diversifier les publics accédant aux études de santé. Il existe également des accompagnements par des étudiants de deuxième, troisième ou quatrième années, même s'ils n'ont pas le même impact que les prépas privées.
De manière générale, les universités ne sont pas favorables à ce que l'État accorde des moyens aux établissements privés. Si les universités disposaient des mêmes moyens et mêmes conditions que ces établissements, elles obtiendraient des résultats similaires. Nous sommes bien conscients que l'enjeu est dans le taux d'encadrement et la capacité à mieux individualiser le parcours des jeunes. Une petite structure avec des moyens peut en avoir la capacité, une université plus difficilement.
Toutefois, je tiens à souligner pour terminer sur une note positive, que de plus en plus d'étudiants souhaitent s'inscrire à l'université, notamment dans les filières scientifiques. Les universités ont mis en place, en économie et en gestion, des instituts d'administration des entreprises (IAE) qui ont des taux d'insertion excellents et ont un coût bien moindre pour les jeunes et la société que les écoles de commerce privées.
En conclusion, je dirai que certains éléments sont perfectibles dans l'université. Les moyens manquent. Mais il existe aussi de formidables réussites.
Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.
La réunion est close à 12 h 30.