Il ne faut pas tout mélanger : les situations sont très différentes et il ne faut pas voir le populisme partout.
J'ai beaucoup travaillé sur la Catalogne lorsque je présidais cette commission. J'avais alors rencontré le gouvernement catalan et avec un certain nombre de collègues de la commission, nous avons rencontré il y a quelques mois Artur Mas, l'ancien président de la Généralité de Catalogne. Alors que des décisions importantes ont été prises, je considère que l'Europe ne pourra pas tourner la tête et se pincer le nez éternellement et qu'il vaut mieux des médiations « à tiède » - nous ne sommes plus « à froid » aujourd'hui - qu'« à bouillant », surtout si l'on compte des morts. Si, l'on ne fait rien c'est ce qui se passera.