Quand il y aura des morts, la Commission européenne sera bien obligée de s'en occuper.
On parle des pays de l'Est, mais, sur les 12 membres du tribunal constitutionnel espagnol, 8 appartiennent au parti populaire espagnol. De fait, les choses ne sont pas si simples que certains le disent. À l'époque où nous avons rencontré M. Mas, un accord statutaire avait été conclu entre le gouvernement espagnol, dirigé par M. Zapatero, accord approuvé en 2006 par les Cortés et par le parlement catalan, ratifié par les habitants de la Catalogne. Le problème, c'est qu'un parti politique, celui qui est actuellement au pouvoir en Espagne, a saisi le tribunal constitutionnel, qui a cassé cet accord. Les gens font donc face à un mur et c'est pour cette raison que le pays se trouve dans cette situation. Si ce statut n'avait pas été contesté, on n'en serait pas là où on en est actuellement.
Les Catalans sont des Européens, des démocrates, des citoyens. Emprisonner les gens, les empêcher de voter en saisissant des urnes, en jetant à terre des personnes âgées, ce n'est pas très glorieux au XXIe siècle.