Monsieur le secrétaire d'État, j’apprécie votre enthousiasme et votre fougue, même si le chronomètre en est parfois contrarié.
Ma question ne sera pas très « tech ». Catherine Morin-Desailly a affirmé qu’il fallait s’armer pour la guerre. Je fais miennes les nombreuses interrogations qui ont été soulevées sur les défis à relever, les potentiels, les sujets relatifs à l’éducation, les risques de rupture d’égalité, les problèmes de souveraineté… J’ai d’ailleurs quelques questions juridiques dans ma besace, si vous voulez.
Nous débattons aujourd'hui sur l’initiative de Claude Malhuret, que moi aussi je salue. J’entends bien que le Gouvernement s’est saisi pleinement de ce sujet, que de nombreux dispositifs ont été lancés, sont en cours et visent à répondre aux enjeux.
Pour ma part, je souhaite revenir sur la question de la liberté qu’a évoquée Gérard longuet, car elle me semble essentielle. La première des libertés, c’est celle de s’aliéner. Mais encore faut-il savoir à quoi on souhaite s’aliéner et avec quelle conscience.
Il me semble alors que la question du contrat social se pose. Cette dimension-là a-t-elle vocation à prospérer dans nos débats, notamment dans nos échanges avec le Gouvernement ?