Vous l’avez dit, nous avons besoin de spécialistes. Nous avons également besoin que, dans les départements ruraux, nos hôpitaux régionaux et nos centres hospitaliers puissent rayonner. Telle est l’une des propositions faites par Mme la ministre des solidarités et de la santé, afin d’éviter la désertification médicale. Je précise que cette dernière ne prend pas la même forme dans tous les territoires ruraux.
On peut également parler du numerus clausus : à ce titre, si des mesures sont prises aujourd’hui, elles feront effet dans dix ans. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas agir à ce titre, mais c’est une réalité ! Si, pendant cinq ans, le gouvernement précédent ne l’a pas fait, cela ne signifie pas qu’il n’a rien fait. Simplement, il n’a pas choisi cette voie-là. Il en a été de même pendant les cinq années précédentes. Personnellement, je ne crois pas qu’en la matière la contrainte systématique soit la bonne solution.