Je félicite à mon tour notre nouvelle présidente, en me réjouissant de la continuité qui pourra s'instaurer avec les travaux précédemment réalisés.
Pour ma part, j'aurais trois remarques à formuler. D'une part, sur le « harcèlement de rue », il me semble que ce terme est réducteur et qu'il vaudrait mieux parler de « harcèlement dans les espaces publics ».
D'autre part, je suis frappée par la lenteur du Sénat à faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes. Je ne peux en effet que déplorer, une nouvelle fois, que les trois postes de questeurs soient occupés par des hommes. Nous devrions exiger qu'il y ait une femme parmi les trois titulaires de cette fonction.
Enfin, sur la question des violences, je voudrais suggérer d'entendre un jour une personnalité exceptionnelle : le gynécologue congolais Denis Mukwege, qui « répare » les femmes violées et mutilées. C'est une personne d'un courage remarquable. Un film a été réalisé sur son travail : peut-être pourrions-nous envisager une initiative pour le rencontrer quand il sera de passage à Paris ?