La solution n’était donc pas satisfaisante.
Il y a un peu plus d’un an, lorsque la Commission européenne a déposé sur la table sa proposition, peu de gens imaginaient que celle-ci serait susceptible de rencontrer rapidement un accord, parce que de très nombreux pays disaient ne pas vouloir d’une modification de la directive « travailleurs détachés ».
Lundi dernier, après un travail très important de conviction, après que nos partenaires les plus proches eurent décidé de se rallier à nous et que d’autres partenaires, plus lointains – je pense à un certain nombre de pays qui se trouvent à l’est de l’Europe et que l’on n’espérait pas forcément de notre côté sur ce sujet – eurent décidé de nous rejoindre, nous avons obtenu un accord. J’ai la conviction, et elle est largement partagée, que l’accord que nous avons obtenu sur la directive « travailleurs détachés » crée une situation bien meilleure aujourd’hui qu’hier.