Madame la sénatrice, vous avez parfaitement raison : il faut garantir à tous les aéroports régionaux une bonne gouvernance.
S’agissant de l’aéroport Toulouse, le choix de l’État a été de céder 49, 99 % de ses parts à un actionnaire privé chinois. L’État a gardé 10, 01 % de ses parts et ne peut pas les vendre avant avril 2018. Je voudrais juste vous rassurer sur un certain nombre de points.
Tout d’abord, s’il y a eu versement de dividendes, c’est parce que l’aéroport se porte bien. Si l’État actionnaire a accepté ce versement, c’est tout simplement parce que les résultats sont bons et qu’il y a des investissements – 160 millions d’euros d’investissements prévus pour l’aéroport de Toulouse, c’est une excellente nouvelle !
Ensuite, s’agissant de l’actionnaire principal, nous ne connaissons pas ses intentions sur le long terme. Il a acheté 49, 99 % des parts, nous ne savons pas quelles sont ses intentions, et c’est à lui de les préciser désormais.
Enfin, s’agissant des parts de l’État – 10, 01 % –, je peux vous assurer qu’aucune décision ne sera prise sans concertation étroite avec les élus locaux, avec la région, avec le département, avec vous-même, madame la sénatrice, …