Ma question s'adresse à Mme la ministre des outre-mer.
Madame la ministre, le Président de la République a témoigné, en notre nom à tous, de la solidarité nationale, voilà quelques semaines, à l’égard des habitants de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy. Il vient également d’effectuer une visite en Guyane, où il a pu mesurer de nouveau l’ampleur des difficultés et des urgences.
L’année 2018 verra se dérouler deux scrutins cruciaux en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. Les acteurs calédoniens sont d’ailleurs à Paris cette semaine, et je souhaite une issue positive à la réunion du Comité des signataires de l’accord de Nouméa, ce jeudi.
Nous le savons, madame la ministre, vous mesurez à quel point la situation est explosive, pour ne pas dire plus, à Mayotte. Plus que jamais, l’outre-mer est un sujet d’attention positive, mais aussi de préoccupation pour notre pays.
Dans ces contextes localement compliqués, dans une période de disette budgétaire et de volonté de refondation de nos politiques publiques à l’échelle nationale, le Président de la République a défini, à l’occasion de son déplacement en Guyane, ce que la politique gouvernementale ultra-marine ne sera pas ou ne sera plus, en déclarant : « L’État n’est pas un père Noël ».