Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, le Président de la République a suscité beaucoup d’espoir chez tous ceux qui déplorent que l’université française n’arrive plus à se hisser au même niveau que ses homologues à l’étranger.
Le taux d’échec des étudiants grandissant – ils sont moins d’un tiers à réussir leur licence en trois ans –, le Président de la République n’a-t-il pas déclaré : « Il faut arrêter de croire que l'université est la solution pour tout le monde » ?
Les Français, à plus de 66 %, sont conscients également de l’absurdité d’un système éducatif qui tourne le dos au mérite. Ils sont prêts à entendre la vérité. Aussi, pourquoi éviter les mots « prérequis » et « sélection » ? Nos compatriotes sont prêts à entendre, monsieur le Premier ministre, que l’université n’est pas la solution pour tout le monde, car la pire des sélections est la sélection sociale.