Mes chers collègues, je remercie chacun d'entre vous, nouveaux ou anciens, de votre confiance pour ce qui sera mon deuxième mandat à la présidence de la délégation.
Ceux qui étaient déjà membres le savent, c'est une délégation originale et sans équivalent au sein du Parlement, originale par sa capacité, dirais-je, à « secouer », à produire des rapports, organiser des auditions, des colloques plutôt décoiffants, ce qui permet de donner une autre image du Sénat. Elle intervient sur des sujets extrêmement variés, économiques, sociaux, financiers, urbains, liés aux collectivités locales, avec une capacité d'analyse par définition prospective. Autrement dit, loin de se cantonner au présent, au figé, à l'institutionnel, elle s'efforce d'anticiper, pour notre pays et au-delà, un certain nombre d'évolutions pour les décennies à venir. Nous avons eu et aurons de nouveau des rencontres avec des experts, des sociologues, des philosophes, des économistes, des urbanistes, qui nous ont apporté leur vision de la société. Je dois l'admettre, au cours des trois années passées à cette présidence, j'ai découvert et appris beaucoup de choses.
Ceux qui ont déjà travaillé avec moi le confirmeront, je veille à ce que les discussions se passent très librement ; il n'est pas question ici de majorité ni d'opposition, il s'agit de réfléchir, de mettre sur la table un certain nombre d'idées, de se dire des vérités tout en se respectant. Certains se souviennent de l'étonnement qu'ont suscité des rapports très hétérodoxes par rapport à la pensée sénatoriale. Cela n'a nullement empêché le débat. Je tiens donc à ce que cette liberté de ton perdure tout au long des trois prochaines années.
Il me revient de mettre en place le Bureau de la délégation, qui doit comprendre des vice-présidents en nombre suffisant pour assurer la représentation proportionnelle des effectifs des groupes politiques et pour garantir la présence d'au moins un vice-président par groupe.
En conséquence, nous devons désigner dix vice-présidents : trois pour le groupe Les Républicains, deux pour le groupe socialiste et républicain, un pour chacun des groupes Union Centriste, La République En Marche, RDSE, communiste, républicain, citoyen et écologiste, Les Indépendants - République et Territoires.
Les groupes m'ont déjà fait connaître leurs candidats. Il s'agit : pour le groupe Les Républicains, de Fabienne Keller, Marie Mercier et René-Paul Savary ; pour le groupe socialiste et républicain, de Jean-Jacques Lozach et Yannick Vaugrenard ; pour le groupe Union Centriste, de Michèle Vullien ; pour le groupe La République En Marche, de Julien Bargeton ; pour le groupe RDSE, de Ronan Dantec ; pour le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste, de Pierre-Yves Collombat ; pour le groupe Les Indépendants - République et Territoires, d'Alain Fouché.
Je les proclame donc vice-présidents.
Enfin, nous devons désigner nos secrétaires, au nombre de trois, la règle voulant la désignation d'un secrétaire par tranche complète de dix sénateurs dans l'effectif global.
Afin d'assurer une représentation proportionnelle aussi parfaite que possible, il s'agira d'un secrétaire Les Républicains, d'un secrétaire socialiste et républicain et d'un secrétaire Union Centriste. Les candidats désignés par leur groupe sont : pour le groupe Les Républicains, Jean-François Mayet ; pour le groupe socialiste et républicain, Jean-Yves Roux, pour le groupe Union Centriste, Olivier Henno.
Je les proclame secrétaires de notre délégation. Notre Bureau est donc ainsi constitué. Il convient de le réunir rapidement, conformément au règlement intérieur de la délégation, pour définir notre programme de travail.
Les membres du Bureau de la délégation décident de se réunir le mercredi 8 novembre.
Par ailleurs, je voulais obtenir votre accord pour demander au Président du Sénat de relayer en Conférence des présidents notre souhaite de voir inscrit en séance publique un débat portant sur le rapport d'information - plutôt vivifiant ! - que notre collègue Pierre-Yves Collombat a consacré, en février dernier, à l'avenir et aux risques du système financier et bancaire.
Notre délégation est en effet attentive à ce que les préconisations qu'elle élabore puissent être discutées en présence du Gouvernement.
Ai-je votre accord ?
Je vous remercie et laisse maintenant la parole à celles et ceux qui le désirent.