Je souscris également aux propos de mes collègues. Il faut renforcer le volet éducation dans la famille et à l'école, mais aussi le volet formation, notamment à destination des personnes susceptibles d'accueillir des victimes, même si beaucoup de choses ont déjà été faites en ce domaine. J'évoquerai à cet égard le cas d'une jeune fille victime de violences intrafamiliales qui était venue déposer plainte dans un commissariat des Sables d'Olonnes, en pleurs. Elle a dû décrire cette situation devant toutes les personnes présentes, pour finalement être renvoyée chez elle par un fonctionnaire de police visiblement débordé. Elle est répartie avec sa détresse, ses pleurs et sa solitude... La formation doit, c'est évident, concerner tous les acteurs susceptibles d'accueillir des victimes de violences.