Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 9 novembre 2017 : 1ère réunion
Constitution du bureau de la délégation

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

J'en viens aux deux projets qui pourraient constituer deux premiers aspects de notre programme de travail :

- sur la base des travaux que nous avions réalisés en 2015 à la veille de la COP21, j'ai été sollicité par l'Agence française pour la biodiversité afin de nouer un partenariat sur un projet de mise en valeur de la biodiversité ultramarine. C'est une nouvelle preuve de reconnaissance de la qualité de nos travaux !

Le projet de l'agence comprend plusieurs volets sur trois ans et notre partenariat consisterait dans l'organisation de plusieurs conférences au Sénat. Je vous propose que la première se tienne dès le 7 décembre, à la veille du sommet du 12 décembre consacré aux changements climatiques annoncé par le Président de la République. Elle serait suivie de trois autres conférences sur la période triennale, sous la forme de colloques, avec une déclinaison par bassin océanique. L'échéance du 7 décembre étant déjà très proche, j'ai besoin de recueillir votre assentiment dès aujourd'hui pour la bonne organisation de l'événement.

- le dernier point est une proposition de sujet d'étude, toujours en lien avec la problématique des changements climatiques et qui fait écho au phénomène que nous avons récemment subi aux Antilles. Vous savez tous à quel point nos îles ont été dévastées, et nous connaissons la vulnérabilité croissante de nos territoires dans tous les bassins océaniques. Avec Guillaume Arnell, nous avons eu des échanges récemment avec le président du Sénat qui, comme vous le savez, est très attentif à la situation de nos territoires : l'idée d'une étude de fond menée par notre délégation sur les risques naturels majeurs dans les outre-mer a ainsi été évoquée par le président Gérard Larcher en Conférence des présidents. Cette étude couvrirait l'ensemble des risques naturels et pas le seul risque cyclonique ; elle concernerait bien sûr l'ensemble des territoires ultramarins. Deux volets annuels seraient distingués : un premier sur les questions de prévention, d'anticipation et de gestion de l'urgence, puis un second sur la gestion de l'après crise et la reconstruction.

Une telle étude recueille-t-elle l'assentiment général ?

La délégation approuve les deux propositions du président sur le programme de travail.

Mes chers collègues, sauf objection de votre part et afin de commencer rapidement les auditions, il serait pertinent de désigner dès aujourd'hui notre rapporteur coordonnateur ainsi que le binôme de rapporteurs pour le premier volet qui serait consacré à la prévention et la gestion de l'urgence. En effet, nous pourrions auditionner sur ce sujet la ministre des outre-mer, Mme Annick Girardin, dès le 23 novembre. Nous avons un accord de son cabinet.

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