Cet amendement, ainsi que le suivant, porte sur la filière visuelle.
Même s’il reste des points de désaccord, cette filière s’est organisée au cours des mois précédents et a su trouver un équilibre entre ophtalmologistes, orthoptistes et opticiens, chaque profession ayant des missions bien définies et des degrés de compétence différents selon les sujets.
Un travail a été engagé, afin que les tâches effectuées par les ophtalmologistes, chez qui l’on sait qu’il est parfois difficile et long d’avoir un rendez-vous, puissent l’être par les orthoptistes sous leur responsabilité. Les discussions ont également permis d’envisager une coordination plus efficace et plus intelligente avec les opticiens. Ce qui pose problème aujourd'hui, c’est en effet l’accès aux soins visuels et le temps de réponse aux demandes de consultation. L’accès aux équipements est lui, en revanche, relativement simple.
Sur le fond, je ne suis pas opposée à l’amendement que vous proposez, mon cher collègue, parce qu’il est important de sécuriser les prescriptions des ordonnances. Même si la prescription de lunettes paraît simple, il est important d’assurer un dépistage des pathologies oculaires, lesquelles peuvent évoluer à bas bruit et nécessiter un retour du patient chez l’ophtalmologiste.
Cela étant, compte tenu du travail entamé par les différentes composantes de la filière ces derniers mois, travail d’ailleurs encore en cours et dont Mme la ministre pourra sans doute nous dire un mot, puisque certaines dispositions vont certainement être annoncées au début de l’année 2018, il ne nous semble pas opportun de modifier par petites touches le dispositif actuel. La commission vous demande donc de bien vouloir retirer votre amendement, mon cher collègue.