Sur ce point, je n’ai pas eu le temps de répondre à Richard Yung, mais, en définitive, vous relayez le même message que lui : on ne saurait menacer la vitalité de ce tissu en mettant sous une même toise l’ensemble des structures concernées. Il faut donc veiller, autant que nécessaire, à la situation de chacune des alliances françaises ; nous devons faire le plus grand cas de cette décentralisation internationale.
Aujourd’hui, il s’agit de réfléchir au rapprochement des structures parisiennes pour mieux appuyer les réseaux.
Localement, misons sur l’intelligence collective. Ce n’est peut-être pas une règle générale, mais, la plupart du temps, la réflexion entre, d’une part, les services diplomatiques chargés des questions culturelles et, de l’autre, le monde associatif, notamment les alliances françaises, aboutit à un modus vivendi, voire à des synergies.
Certes, le monde est vaste, et on peut trouver des contre-exemples. Mais, je le répète, on ne saurait appliquer une règle unique, une seule et même toise partout dans le monde : il faut tenir compte des réalités du terrain. C’est ce qui nous caractérise, vous, sénateurs, et moi, ancien sénateur : nous faisons du sur-mesure.
Tel est le réflexe qui doit nous guider dans l’appréciation locale.