Pour ce qui concerne les chiffres des subventions accordées aux alliances françaises, je n’aboutis pas à une réduction de 11 %. Nous pourrons y revenir au cours du débat budgétaire. En exécution, au titre de l’année 2016, je dispose du chiffre de 5, 6 millions d’euros de subventions pour les alliances françaises. L’exécution 2017 n’est pas achevée : je ne dispose donc pas des données correspondantes. Mais, au sein du projet de loi de finances pour 2018, je constate que les crédits inscrits à cet égard s’élèvent à 6, 5 millions d’euros.
Pour ma part, j’observe donc une progression. S’y ajoutent 28 millions d’euros de coûts paramétriques par an, lesquels correspondent aux agents payés par le ministère et travaillant au sein des alliances dans des fonctions diverses et variées, notamment en tant que directeurs.
Il me semble donc que, budgétairement, la situation ne correspond pas au drame qui a été décrit. Mais, je le répète, nous aurons l’occasion d’en débattre plus longuement.
J’en viens à la réserve parlementaire.
Le Président de la République l’a rappelé lors de sa venue devant l’Assemblée des Français de l’étranger, l’AFE : nombre de parlementaires aidaient des actions associatives, qui relevaient des domaines tant éducatif et social que culturel. Un certain nombre de structures bénéficiaient de ce concours, et il faut effectivement trouver un dispositif de substitution. J’y travaille avec ardeur, de concert avec Jean-Yves Le Drian. Dans les toutes prochaines semaines, nous devrions être en mesure de proposer un moyen d’accompagner ces associations au titre de l’année 2018. Un appel à projets pourrait être lancé par le ministère.
Dans ce cadre, l’avis des conseils consulaires pourrait être sollicité. On pourrait également consulter les parlementaires et de membres de l’AFE, qui seraient réunis au sein d’une commission dédiée.
Mesdames, messieurs les sénateurs, le ministère disposerait de vos avis, instruits de la connaissance que vous avez du terrain. Dès lors, il pourrait sélectionner à bon escient les actions dignes d’être soutenues.