Intervention de Claude Haut

Réunion du 21 novembre 2017 à 15h10
Avenir de l'institut français — Débat interactif

Photo de Claude HautClaude Haut :

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, la dimension culturelle est la première des dimensions de l’influence de la France. C’est par elle que se font aujourd’hui beaucoup de nos entrées partenariales. D’ailleurs, des pays qui ne jouaient pas cette carte précédemment le font dorénavant en grand nombre.

La France bénéficie d’un capital très important, grâce à son histoire, ses valeurs et ses créateurs, alors que notre politique dans ce domaine est, malgré tout, relativement modeste.

Il est indispensable de renouer avec une politique de promotion de la francophonie, mise en retrait ces dernières années. La coopération linguistique, le soutien aux lycées français à l’étranger, notre rôle dans les institutions francophones, la place des instituts de recherche dans le monde et le développement du français sur internet, dans les médias, les livres et le cinéma doivent être renforcés, dans notre intérêt comme dans celui de nos acteurs culturels et économiques.

Comme l’avait proposé le Président de la République durant sa campagne, l’Institut français pourrait évoluer vers une grande agence culturelle internationale.

L’enseignement du français et en français n’est pas une valeur du passé ; c’est un vecteur essentiel de notre influence, mais aussi de la lutte contre la diffusion du radicalisme. Des moyens importants devront lui être consacrés, en particulier en Afrique.

Monsieur le secrétaire d’État, des moyens pourraient-ils être mis en œuvre pour permettre la possible transformation de l’Institut français en grande agence culturelle internationale, comme le chef de l’État l’a évoqué ?

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