Dans ce contexte, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers.
S’agissant de la francophonie, je me souviens très bien de la visite que le futur Président de la République et moi-même avons faite le 17 mars dernier à Villers-Cotterêts, pour rendre hommage à Alexandre Dumas, mais aussi pour souligner, dans cette ville emblématique où François Ier a fait du français la langue officielle du royaume, l’importance d’une ambition francophone affirmée. Cette ambition passera par le plan qui est en cours d’élaboration.
J’ai retrouvé dans vos propos, monsieur le sénateur, ceux de Leïla Slimani, qui vient d’être nommée représentante personnelle du chef de l’État pour la francophonie et qui souhaite, si je puis dire, « déringardiser » la notion de francophonie.
Il ne s’agit pas d’être méprisant vis-à-vis de l’action des pères fondateurs de la francophonie, qui a été remarquable. Il s’agit de s’adapter, pour que notre jeunesse française et les jeunesses des pays francophones mesurent que la francophonie est un formidable espace de liberté et d’échanges : grâce à elle, par exemple, un jeune Sénégalais a des perspectives d’échanges et de travail avec le Canada, la Suisse ou le Vietnam !
Mme Slimani, votre serviteur et tous ceux qui sont attachés à la cause francophone ont à cœur de faire évoluer celle-ci dans le bon sens ; l’Institut français y contribuera aussi.