Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, ma question porte sur le modèle économique de l’Institut français.
Les moyens de l’Institut français se sont en effet considérablement réduits depuis sa création. L’État demande par ailleurs à l’institut de diversifier ses ressources propres, issues du mécénat et de cofinancements de la Commission européenne et des collectivités territoriales.
L’apport de ces ressources propres reste limité et très variable dans le temps. Elles sont passées, entre 2016 et 2017, d’environ 15 % à environ 12 % du budget de l’Institut français. La concurrence est vive, et le mécénat beaucoup plus dynamique dans certaines parties du monde que dans d’autres ; enfin, il fait toujours naître le risque de créer une certaine dépendance de l’opérateur vis-à-vis de ses financeurs. Le modèle économique est donc fragile.
Dans ces conditions, monsieur le secrétaire d’État, ne faudrait-il pas permettre à l’Institut français de diversifier davantage ses ressources propres ? Le développement de cours de français en ligne est envisagé : combien cette activité est-elle susceptible de rapporter ? Enfin, les compétences de l’Institut français dans le domaine de l’expertise culturelle ne pourraient-elles pas être davantage valorisées ?