Intervention de Jacky Deromedi

Réunion du 21 novembre 2017 à 15h10
Avenir de l'institut français — Débat interactif

Photo de Jacky DeromediJacky Deromedi :

Je souhaite aborder cinq points.

Premièrement, il existe une synergie nécessaire entre les instituts, le Centre international d’études pédagogiques et le Centre national d’enseignement à distance. Une coordination et une mutualisation des moyens seraient facteur d’efficacité.

Deuxièmement, il paraît essentiel d’élaborer des plateformes communes à tous les organismes qui concourent au rayonnement de la langue française et de la francophonie à l’étranger, en particulier les alliances, la Mission laïque française et l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, et ce, non seulement dans le but de faire des économies, mais aussi dans celui d’utiliser des outils performants.

Troisièmement, je souhaite évoquer internet et les réseaux sociaux. Ces outils ne s’opposent pas à la présence des acteurs sur place, les enseignants en particulier. Simplement, de nouvelles formes de pédagogie et d’aide à la consultation et à l’apprentissage doivent être développées.

Quatrièmement, l’Institut français d’Agadir dispose d’un théâtre en plein air, seul lieu capable d’accueillir trois cents personnes, qui n’est pas couvert et qui est donc difficilement utilisable. Il est impossible à l’institut de réaliser une couverture sur ses fonds propres. Le nouveau mécanisme envisagé par le Président de la République permettra-t-il de venir en aide aux instituts français ?

Cinquièmement, et enfin, j’évoquerai encore l’Institut français d’Agadir et, plus spécifiquement, la question des tests en langue et en culture françaises que doivent passer les étudiants étrangers dans le cadre des opérations Campus France.

Certains instituts français peuvent faire passer ces tests, d’autres non. Celui d’Agadir joue un rôle opérationnel de collecte des informations et d’aide à l’établissement des dossiers, mais ne peut pas procéder lui-même à la réalisation des tests, qui doivent être effectués à Marrakech. La plus grande université du Maroc, avec 150 000 étudiants, se trouve pourtant à Agadir. Il semblerait qu’il y ait un défaut d’appréciation sur le sujet.

Monsieur le secrétaire d’État, je vous remercie des réponses que vous pourrez m’apporter.

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