Plus sérieusement, je conviens qu’il y a une grande complexité de nos procédures. Je vous entends et je souhaite – je profite de la présence en séance du directeur de l’ANRU pour l’affirmer – que l’on simplifie au maximum les choses. Vous avez rappelé les montants considérables qui ont été consacrés à cette politique. Elle a tout de même porté des fruits – il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain !
Vous me demandez si nous sommes prêts à transférer vers les mairies la gestion des contingents DALO actuellement assurée par les services des préfectures.
À cette question, je réponds non et ce n’est pas une marque de défiance à l’égard des collectivités. En la matière, la solution retenue me paraît la bonne.
En revanche, la concertation entre les services déconcentrés de l’État et les collectivités est de plus en plus nécessaire. Bien sûr, dans ces quartiers, il est indispensable de ne pas inventer le mouvement perpétuel : que la rénovation se traduise par une absence de mixité sociale serait la pire des choses. C’est tout l’enjeu du débat que nous devons avoir, car c’est là le vrai chemin qu’il nous faut suivre ensemble.