Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, dès que l’on évoque la politique de la ville apparaît une problématique qui me tient tout particulièrement à cœur et qui concerne les enjeux de mobilité. Nous savons que Mme Élisabeth Borne organise en ce moment les Assises de la mobilité partout en France. Sans vouloir interférer dans ses travaux, il est nécessaire de réaffirmer l’impérieuse nécessité d’offrir des solutions de déplacement et de transport aux populations les plus modestes ou aux territoires les plus enclavés, pour ne pas dire no man’s land.
La réponse à ce besoin passe nécessairement par un portage politique volontariste de sortir du « tout-voiture », répondant par la même occasion à des contraintes environnementales désormais prioritaires, et par la capacité de nos différentes strates administratives compétentes de renouer le dialogue, loin des clivages politiques partisans, uniquement porté par l’intérêt général.
Monsieur le ministre, faites-vous bien de l’intermodalité une politique prioritaire à la fois dans les actions et les financements ? Considérez-vous bien que les transports en commun du quotidien, sous toutes leurs formes, font partie intégrante des solutions d’avenir pour notre planète et que l’équité territoriale doit engendrer, demain, une ville sans couture ?