Madame la sénatrice, la mobilité est l’un des éléments essentiels du travail que nous devons réaliser ensemble sur ces territoires. Que constatons-nous ? Y compris en Île-de-France, et peut-être là plus qu’ailleurs, d’une commune à l’autre, nos concitoyens ont du mal à trouver un emploi, car cela se traduit souvent par des déplacements d’une heure, voire d’une heure et demie, alors que le poste ne se trouve qu’à quelques kilomètres de leur domicile.
Ce constat, qui n’est nullement une découverte, est le résultat des différentes politiques qui ont été menées depuis des années. Il s’agit là véritablement d’une responsabilité collective et ce n’est pas que la faute de l’État, quoi qu’en disent ceux qui s’en tiennent à des postures. Dans le dossier du Grand Paris, la question de la mobilité me paraît essentielle.
Madame Vullien, vous me demandez si le Gouvernement veut favoriser l’intermodalité. La réponse est oui, bien évidemment ! Nous sommes dans une période de mutation considérable en matière de transport, je dis bien : considérable. Voilà quelques jours, j’étais au lancement de la première voiture autonome française ; en matière de transports, les choses vont s’accélérer dans les années qui viennent. À ce titre, les annonces du ministre des transports, dans le cadre des Assises de la mobilité, vont tout à fait dans ce sens.
Quoi qu’il en soit, cela ne se fera pas en un jour. Le concours des collectivités locales est nécessaire – il y va de l’intérêt général – et c’est tout à fait dans cette démarche que nous nous inscrivons.