Monsieur le sénateur, rassurez-vous et rassurez le Gers : il n’y aura pas d’abandon par l’État de la politique de la ville dans le quartier d’Auch, auquel vous tenez particulièrement, pas davantage que dans le quartier prioritaire d’intérêt régional de ma bonne ville d’Aurillac. Le Gouvernement n’entend pas modifier la liste des quartiers qui ont été retenus dans le cadre de la politique de la ville. Il n’y a donc pas de raison d’être inquiet.
Sur la question des 15 millions d’euros, comme je l’ai dit voilà quelques instants, les dossiers qui seront prêts seront financés. Cela a été fait en total partenariat avec l’ANRU et il n’y a aucune difficulté à cela. De grâce, les difficultés sont déjà suffisamment nombreuses pour ne pas y ajouter des craintes injustifiées !
Vous parlez de la relation entre la métropole et les territoires ruraux. Je sais, pour avoir signé un contrat dans le Gers en présence de la métropole et du pays présidé par votre collègue Raymond Vall, que vous êtes très allant dans ce domaine. Nous ne pouvons qu’inciter toutes les métropoles, y compris les plus célèbres, à pratiquer une politique du ruissellement qui favorisera tous les territoires ruraux.