Madame la sénatrice, je crois avoir, au moins partiellement, répondu à ces questions dans mon intervention liminaire. Bien sûr, nous connaissons la situation de quelques dizaines de quartiers où la sécurité est devenue particulièrement problématique. Ce qui s’est passé dans le quartier des Izards à Toulouse est révélateur, tant de l’état d’esprit qui peut régner parmi ceux qui commettent ces délits que de l’inquiétude de nos concitoyens.
À cet égard, la mise en place de la police de sécurité du quotidien de manière prioritaire dans ces quartiers me paraît indispensable, en collaboration, bien sûr, avec les collectivités locales. Je rappelle que, dans chaque commune, les maires ont un pouvoir de police et qu’il convient d’instaurer une collaboration extrêmement étroite entre les collectivités et la police nationale ou la gendarmerie selon les quartiers.
En tout cas, le Président de la République a très clairement affirmé la volonté de lutter de manière extrêmement ferme contre la délinquance dans ces quartiers et d’assurer la sécurité à nos concitoyens. Au quotidien, il est en effet extrêmement difficile de vivre de telles situations. Un certain nombre de quartiers, nous le voyons bien, sont proches d’une situation de dérive républicaine, où, pour reprendre une expression que j’ai déjà employée à plusieurs reprises, la République s’est retirée. Notre objectif prioritaire, c’est de restaurer la République dans ces quartiers !