En outre, 1 500 collectivités territoriales ont été touchées, et des maires – effectivement, cher collègue –, qui venaient d’être élus en juin dernier, n’ont plus le droit d’exercer leurs fonctions.
Je veux bien sûr saluer ici le travail de la diplomatie française, qui a condamné l’arrestation, le 3 septembre dernier, de Kem Sokha, le leader de ce parti, et qui s’inquiète de cette situation gravissime. Pour autant, les États-Unis, le service européen pour l’action extérieure et, très récemment, la Suède viennent de décider d’engager des sanctions.
Aussi, face à cette situation, monsieur le secrétaire d’État, quelle est la position de la France ? Compte-t-elle appliquer, elle aussi, des sanctions à l’encontre du Cambodge ? Est-ce que la France, coprésidente de la conférence de Paris et garante des accords en cas de violation de ceux-ci, entend convoquer prochainement la vingtaine d’États qui en sont parties prenantes, afin de persuader le Cambodge et son gouvernement de revenir sur la voie de la démocratie ?