Quand, de Paris à Londres, en passant par Vienne, Varsovie, Budapest, Amsterdam et même Berlin, les peuples se lèvent pour dire non à votre Europe antidémocratique, quelle est votre réponse ? Une incarcération européenne plus dure encore, décidée par les geôliers de la Commission de Bruxelles et la Cour européenne des droits de l’homme – des droits de l’homme, mais jamais du citoyen !
Or la réalité européiste est accablante : la politique européenne de défense est une chimère ; la politique agricole commune a ruiné notre agriculture ; la directive sur les travailleurs détachés est un véritable fléau et l’opération d’agitprop d’Emmanuel Macron, largement relayée par des médias complaisants, n’y changera rien, puisque le nombre de ces travailleurs dépasse désormais les 350 000 ; la politique commune de contrôle des frontières, avec l’agence Frontex, est un échec, comme nous le rappellent la déferlante migratoire et les attentats islamistes ; enfin, la politique d’uniformisation de nos collectivités territoriales est en opposition totale avec notre modèle français.
Afin de faire disparaître les États-nations, l’Union européenne encourage l’émergence de grandes régions capables de passer outre le niveau étatique. Cette stratégie de désintégration nationale n’est pas sans responsabilité dans la crise que subit aujourd’hui l’Espagne.
Depuis plusieurs années, notre contribution au budget de l’Union européenne est en constante augmentation. Elle atteint aujourd’hui près de 20 milliards d’euros. Depuis 1982, elle a été multipliée par cinq. Pour quel résultat ? Augmentation dramatique du chômage et de la pauvreté, austérité budgétaire, immigration massive, démantèlement de notre industrie et de notre agriculture, et j’en passe.
Alors que l’Union européenne nous reverse seulement 13 milliards d’euros, ce sont donc 7 milliards d’euros que nous offrons, chaque année, à nos geôliers…